To care or not to care ?

21h46 : Et si prendre soin était une affaire collective ?

Prendre soin de nous

De nos institutions

De nos maux…

Et si ça commençait par prendre soin de nos mots ?

Et si, avant d’être une injonction qu’on s’impose c’était une question qu’on se pose ?

À nous-même.

Aux autres.

Et si ça passait d’abord par prendre soin de notre présence ?

À nous-même

Aux autres…

Prendre soin de nos vulnérabilités…

Avec les années j’ai appris à prendre soin de mes chutes.

À prendre soin de mes fins et de mes éternels recommencements.

Patchwork d’expériences je suis échecs.

Agonie passagère je suis germe d’alchimie, terreau de création.

Culbuto malgré moi,

J’exécute la chorégraphie de la vie avec courage.

Je suis rêve au-delà du ciel.

Cauchemars de cloisonnement, je suis impermanence.

Kinsugi clair obscure

Mon or est noir.

Et c’est de mots que je tisse la trame de mes lendemains qui chantent.

Mystère impénétrable je suis destin,

Je dors sur mes deux oreilles.

Je suis abeille kinsugiste,

Mon JE butine la vie rué d’interrogations.  

To care or not to care ?

Et si dans cet écart étaient lovées des possibilités bien plus vastes ?

Care est la question.

Affaire à suivre…

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